Innovation. Des entrepreneurs naissent dans la vallée du végétal... |
La quatrième édition du concours Vegepolys valley a remis 35 000 € à quatre jeunes pousses qui développent des solutions innovantes dans l’univers du végétal : nouvelles technologies, végétal urbain, nutrition, santé et bien-être…
Soutenir des projets innovants afin de favoriser la création d’entreprises et d’emplois dans le domaine du végétal est la principale ambition de Vegepolys valley. Depuis 2019, ce pôle mondial des productions végétales basé en Anjou s’étend des Pays de la Loire et la Bretagne, jusqu’à la région Auvergne Rhône-Alpes, en passant par le Centre Val de Loire. Il organise chaque année un concours visant à mettre en lumière et à accompagner de jeunes entrepreneurs développant des solutions dans l’univers du végétal : nouvelles technologies, végétal urbain, nutrition, santé et bien-être, etc.
Baoba, l’élevage de précision
Fils d’éleveurs originaire des Deux-Sèvres et ingénieur agronome, Mathieu Godet repart avec 15 000 €. Lors de son master en management, il rencontre son associé, spécialiste en systèmes d’information, avec qui il imagine une application permettant de gérer les différentes productions d’une ferme de polyculture-élevage. Saisie des tâches quotidiennes par les différents travailleurs, traçabilité et analyse des données avec les conseillers, gestion du pâturage et de l’alimentation, outils connectés, etc.
Luo, le végétal vertical
Porté par un trio d’étudiants angevins des Arts et métiers, de l’Eseo et de l’ESA, Luo est encore dans sa phase théorique. Le concept : un jardin vertical d’intérieur pour faire pousser aromates, salades et plantes ornementales. L’éclairage led est intégré ainsi que le réservoir d’eau, à recharger chaque mois. Un produit de ce type est déjà commercialisé, mais « le marché est dynamique et il y a de la place pour la concurrence », souligne Thibault Haguet, qui pourra injecter 10 000 € dans ce projet.
Deux coups de cœur
En forme de coups de pouce de 5 000 €, ils vont soutenir deux autres jeunes créateurs. Avec Epiphyle, Maxime Hugon veut proposer un nouveau substrat à base de paille pour les jardiniers amateurs, un support renouvelable et compostable afin de remplacer les terreaux à base de tourbe.
Mialy Randriantsoa travaille quant à elle à l’élaboration de composants végétaux pour la cosmétique. « Issue de la fermentation bactérienne, la gomme de xanthane est actuellement la plus utilisée mais elle ne possède pas d’agent actif. L’objectif est de proposer des ingrédients aux propriétés à la fois texturantes et bénéfiques pour la peau. »