130 millions d'euros pour recycler l'aluminium chez Constellium
Le groupe français Constellium, dont le siège est à Paris, va investir 130 millions d'euros sur son site de production de Neuf-Brisach, dans le Haut-Rhin. Spécialisée dans la fabrication de produits en aluminium, l'usine alsacienne (1 550 collaborateurs, 1,4 Md€ de CA en 2021) va être dotée d'une nouvelle unité de production dédiée au recyclage. Installée sur 15 000 m² au sein du site, elle comptera une zone de stockage, une zone de préparation des "scraps" (restes de métal) et une zone de fusion. Constellium y installera son sixième puits de coulée. Plus performant que les cinq premiers du site qui produisent 150 000 tonnes de métal liquide chaque année, il doit permettre une augmentation de la production de la fonderie de 30 %.
Circa va installer une usine de solvants à 50 millions d'euros
Fin 2023, sur la plateforme pétrochimique de Carling-Saint-Avold, le groupe norvégien Circa aura mis en service sa nouvelle usine de production de solvants issus de la biomasse forestière locale. Un chantier à 50 millions d'euros, pour lequel l'industriel spécialisé dans la production de molécules chimiques biosourcées peut compter sur le soutien de fonds européens, à hauteur de 11,6 millions d'euros, et de fonds français, via le plan de relance national, pour 8,2 millions d'euros supplémentaires, soit un total de 40 % de l'investissement couvert par des aides publiques. Baptisée "ReSolute", cette unité de production devrait entrer en service au troisième trimestre 2023 et créer une cinquantaine d'emplois directs. L'usine sera la première de son genre à produire 1 000 tonnes par an d'un solvant, le Cyrène, à l'échelle commerciale. Après Metex Noovista et Afyren Neoxy, Circa est le troisième industriel à investir dans la chimie du végétal sur la plateforme de Carling-Saint-Avold.
170 millions d'euros dans une chaudière biomasse chez Norske Skog Golbey
Complémentaire du projet Box, déjà financé à hauteur de 250 millions d'euros, visant à convertir l'une de ses deux machines à papier en machine à papier carton recyclé, le programme d'investissement du papetier vosgien Norske Skog Golbey consacré à l'installation d'une nouvelle chaudière biomasse d'un montant de 170 millions d'euros a été validé en 2022. Le fonds d'investissement propriétaire Pearl (80 %), Veolia Industries Global Solutions (10 %) et le groupe Norske Skog (10 %) mettent au pot. Au programme des travaux qui vont s'étaler sur l'année 2023, la modernisation de la chaudière biomasse existante et la construction d'une deuxième chaudière, pour un démarrage annoncé au premier trimestre 2024. Sans oublier l'arrivée d'une nouvelle turbine de 25 mégawatts. Tout cela dans le cadre d'un appel d'offres lancé par la Commission de régulation de l'énergie. Quant au projet Box, la production de papier carton recyclé à Golbey doit débuter au quatrième trimestre de l'année 2023.
Merck renforce sa production d'assemblages à usage unique
L'allemand Merck (CA 2021 : 19,7 Md € ; 60 000 collaborateurs dans 66 pays) spécialisé dans les sciences de la vie, annonce un investissement de 130 millions d'euros et la création de 800 emplois à Molsheim dans le Bas-Rhin (2 100 collaborateurs). Le groupe va construire un nouveau centre de production d'assemblages à usage unique pour ses clients de la pharmaceutique (producteurs de vaccins notamment). Il s'agit de la troisième phase du projet Mobius lancé au sortir de la pandémie de Covid-19 et pour lequel Merck avait annoncé en 2021 un investissement de 25 millions d'euros et 350 emplois. Molsheim, 3e plus grand site du groupe, est le hub européen pour la production et la distribution, principalement en Europe, de cette gamme de consommables à usage unique. Le groupe dispose de deux autres centres de production pour cette gamme, aux États-Unis et en Chine. L'entreprise projette la fabrication de 500 000 unités par an, soit le double de ses capacités actuelles de production en Alsace. Les 3 500 m² de salles blanches entreront en service d'ici fin 2024 et l'aménagement des espaces (bâtiment tertiaire et restaurant d'entreprise entre autres) s'échelonnera jusqu'en 2028.
La Métropole du Grand Nancy investit 68 millions d'euros
La Métropole du Grand Nancy a commandé vingt-cinq trolleybus 100 % électriques de 24 mètres de long et d'une capacité de 154 voyageurs pour un montant de 35 millions d'euros. La collectivité a choisi le constructeur suisse Hess (CA : 113 M€ ; 320 salariés) pour livrer les nouvelles rames qui desserviront en 2024 la ligne 1 (Vandoeuvre-Essey) en remplacement de l'actuel tram sur pneu. Des travaux d'aménagement de la plateforme ont été prévus pour un montant de 25 millions d'euros. Des travaux complémentaires liés à la végétalisation ou encore différentes reprises de voiries pour une facture supplémentaire estimée à 8 millions d'euros. Au total, l'investissement global atteindra les 68 millions d'euros.
25 millions d'euros pour les nouveaux pansements d'Hartmann dans le Haut-Rhin
Le groupe allemand Hartmann (CA 2021 : 2,3 Md€, 10 000 collaborateurs) installe une nouvelle ligne industrielle pour produire la quatrième génération de ses pansements hydrocellulaires à Lièpvre (420 collaborateurs), spécialisé dans la fabrication de produits pour le soin des plaies et l'incontinence. Il s'agit d'un investissement de 25 millions d'euros pour l'aménagement d'une salle blanche et d'une salle grise sur 1 200 m² dans un bâtiment existant du site haut-rhinois. Cette nouvelle ligne est en phase de tests et sera opérationnelle au printemps 2023, quatre ans après le lancement du projet. Elle permettra d'augmenter la production des pansements déjà produits sur site de 10 % dans un premier temps, grâce à la production de nouvelles formes anatomiques (coudes, sacrum, talons). À terme, elle atteindra 17 millions de pièces à l'année. Ces pansements seront proposés sur l'ensemble du marché européen et aux États-Unis. En France, le marché visé représente 600 millions d'euros au niveau de la prescription pour les soins de ville.
80 millions d'euros pour le groupe Lucart dans les Vosges
Le groupe papetier italien Lucart, (CA 2021 : 540 M€ ; 1 700 salariés) prévoit d'investir 80 millions d'euros jusqu'en 2024 dans son usine de Laval-sur-Vologne. Le plan d'investissement prévoit l'installation d'une machine à papier qui va permettre de produire jusqu'à 40 000 tonnes par an. Montant : 40 millions d'euros. L'usine de Laval-sur-Vologne comptera aussi trois nouvelles lignes de transformation favorisant la hausse de la capacité de transformation de papier recyclé. Autre chantier, un nouveau centre logistique de 25 000 m2, qui sera construit sur un terrain de la zone d'activité de Nomexy, dans les Vosges, pour un montant compris entre 20 et 30 millions d'euros. Confronté à l'explosion des prix de l'énergie et de la matière première, Alessandro Pasquini, le dirigeant du site vosgien de Lucart, veut désormais accélérer sur l'installation d'une chaudière biomasse, d'une puissance de 7,5 mégawatts, pour un investissement d'environ 6 millions d'euros.
La Charcuterie du Val d'argent agrandit son site pour cinq millions d'euros
L'entreprise familiale et cinquantenaire Secrets du Val d'Argent investit cinq millions d'euros dans l'agrandissement de son site de production. L'usine située à Scherwiller dans le Bas-Rhin fait construire une extension de 2 000 m², qui viendra compléter les 4 000 m² existants. Les travaux sont réalisés par Cical Synergies (filiale de KS groupe : (CA 2020 : 190 M€ ; 400 collaborateurs) et Cical SA. Cet investissement devrait permettre de créer une quinzaine d'emplois. L'entreprise de boucherie, charcuterie et charcuterie pâtissière vend ses produits en grandes et moyennes surfaces, auprès de distributeurs régionaux et des collectivités. Elle emploie 105 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de 27 millions d'euros, en augmentation de 12 millions d'euros depuis 2014.
Le vosgien Gaiffe lance un chantier à 50 millions d'euros
Les établissements Gaiffe, basés à Champ-le-Duc et Jussarupt dans les Vosges, comptent 65 salariés pour un chiffre d'affaires annuel de 30 millions d'euros (2021). Arnaud et Jérôme Gaiffe, les deux directeurs généraux ont lancé un chantier à 50 millions d'euros en investissant dans deux nouvelles lignes de sciage, un parc à grumes et une chaufferie biomasse destinée à alimenter un séchoir à bois. Objectif en 2023 ? Multiplier par dix les capacités de sciage et embaucher une quinzaine de personnes pour conduire les nouveaux équipements. Le projet industriel a pour ambition de substituer des essences d'origine vosgienne à des bois importés de Finlande, Suède et Russie pour ses activités de rabotage : fabrication de lames de terrasse et de parquet, de bardages extérieurs, de lambris, etc. Pour renforcer sa capacité d'investissement, la société Gaiffe a ouvert son capital au fonds régional GEI, à hauteur de 20 %. De plus, l'entreprise a été accompagnée par un pool bancaire, Bpifrance et différents dispositifs pilotés par France Relance, ainsi que le Fonds chaleur de l'Ademe.
KS Group construit un nouveau parc d'activités dans le Bas-Rhin
Le promoteur alsacien KS groupe (CA 2020 : 190 M€ ; 400 collaborateurs à travers 17 filiales), spécialisé dans la promotion immobilière professionnelle et le secteur industriel et logistique national, va construire un nouveau parc d'activités à Ittenheim dans le Bas-Rhin. Sur un terrain de 14 000 m² acquis à la société Delta Ménagement (groupe Lingenheld), KS groupe prévoit trois premiers bâtiments dont la commercialisation est en cours pour une surface totale de 4 600 m². L'investissement s'élève à 7,5 millions d'euros et la livraison est prévue en fin d'année 2023.
Carbios choisit Longlaville pour sa nouvelle usine
La start-up française Carbios, spécialisée dans le biorecyclage du PET s'installe en collaboration avec Indorama Ventures, à Longlaville en Meurthe-et-Moselle pour y construire une usine de référence. L'objectif étant d'exploiter une technologie novatrice en transformant les déchets plastiques en nouveaux produits de qualité, des PET (polyéthylène téréphtalate) 100 % recyclés. L'investissement est estimé à 150 millions d'euros, uniquement pour la technologie Carbio auxquels viennent s'ajouter 50 millions d'euros pour la préparation des infrastructures du site. L'usine, qui devrait être opérationnelle d'ici 2025, sera en mesure de traiter 50 000 tonnes de déchets de PET chaque année, soit l'équivalent de 2 milliards de bouteilles ou 2,5 milliards de barquettes. 150 emplois directs et indirects sont à la clé.
60 millions d'euros pour le nouveau siège social du Crédit agricole Alsace Vosges à Strasbourg
Le siège social de la caisse régionale du Crédit agricole Alsace Vosges (PBN 2021 : 247,6 M€ ; 1 450 salariés) fait peau neuve. Situé à Strasbourg, place de la gare, le bâtiment sera démoli et reconstruit d'ici le second semestre 2025. "60 millions d'euros seront investis dans ce projet d'ampleur. La grande majorité des travaux sera conduite par des entreprises implantées en Alsace et dans les Vosges, signe de notre ancrage local très fort et de notre attachement à contribuer au développement de l'économie du territoire", détaille Gérald Grégoire, directeur général du Crédit Agricole Alsace Vosges. La banque entreprend les travaux sur 14 000 m² et six niveaux, réalisés par le cabinet strasbourgeois Denu & Paradon architectes, pour répondre aux enjeux environnementaux et disposer d'un cadre de travail modernisé. Durant les travaux, les salariés travailleront au sein du quartier d'affaires strasbourgeois Archipel dans un immeuble neuf appartenant à Amundi, "filiale du groupe Crédit Agricole et premier gestionnaire d'actifs en Europe".
